09/11/2009
Sans sûr
"Il n'y a aucune censure".
Eric Besson, ministre des immigrés (mais loin, alors).
12:09 Publié dans Brèves & Communiqués, Ils ont osé. On les a reconnu., L'ultime vanne du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric besson, identité nationale, besson, ministère de l'identité nationale, débat, internet, censure, modération | |
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05/11/2009
Guerre civile patriotico-musicale
Or, donc, voilà.
Point de blog qui ne se respectât sans une contribution au grand débat.
LE grand Débat.
Le Seul, l'Unique, celui tout DROIT sorti de l'esprit pathologiquement patriotique (encore que ce sentiment chez lui paraisse totalement feint, et définitivement empreint de manoeuvres bassement électorales) d'Eric Besson-tout-y-compris-et-surtout-notre-pantalon-pourvu-que-ça-buzze-et-fasse-voter-l'essstrême-drouate-pour-Nous.
D'autant plus, que le Chatel, ministre du bourrage de crâne de nos chères têtes blondes (mais pas que, au grand Dam de B. Hortefeux) de l'Education Nazionale, vient d'annoncer que les écoliers se joindront, la main sur le coeur (oui, c'est obligatoire), au grand Débat.
LE grand Débat.
Outre le fait que cette participation de dernière minute -qui fleure bon les jeunesses patriotiques sur le point d'être constituées- promet de belles perles, ("Eleve Michu, qu'entendez-vous par "Liberté, Egalité, Scooter ?"), celle-ci nous a définitivement convaincu d'y participer (Avec joie, même. Et la main sur le coeur, on t'a dit que c'était obligé, citoyen).
Tu commences à nous connaître, nous ne sommes pas qu' "Affreux, Sales et Méchants", nous sommes "Bêtes", également, voire surtout.
Ce qui nous contraint à réduire au strict minimum toute tentative de réflexion.
Ce qui peut avoir comme effet bénéfique (bien qu'involontaire), de ramener les débats, que nous tentons péniblement d'aborder, à l'essentiel.
Et l'essentiel, dans la question qui t'es posée par le maréchal Besson, Peuple de France, peut se poser en ces termes:
"C'est quoi donc qui fait qu'on est français, dis-donc, mon con?"
Un premier élément de réponse réside sans doute dans l'hymne nazionale.
Et justement, c'est là que le bât blesse.
Parce que la question de l'identité nazionale, traitée sous cette angle, risque bel et bien de donner naissance à une véritable guerre civile.
Et du coup, le (saint) but poursuivi par E. Besson la-garde-y-compris-face-au-FN, noble au départ (mais si, mais si, puisqu'on te dit que c'était sincère), de rassembler autour de cette fameuse identité française risque d'échouer, à l'instar de l'occupation, en son temps.
Parce que voilà, en matière d'hymne nazionale, tu as deux options:
La version barbe de trois jours, oeil vitreux mais plume géniale tant que subversive, et qui "redonne à la Marseillaise son sens initial".
OU
La version coupe de veuxch' playmobil, oeil hagard, d'admiration, qui ferait chanter n'importe quoi avec n'importe qui, pourvu que ça rapporte et vite (du cash en premier lieu, pour la chanteuse concernée, et des voix des nationaliss' pour le petit président, en second lieu).
(Cette version là, souviens-t-en, avait été précédée ou suivie, la chronologie importe peu, d'un "Ah qu'elles sont jolies les filles de Sarkozy!", par E. Macias, chanteur de Droite à l'oeil humide de cocker triste. Une grande marrade, entrecoupée de cris de rages, qui apaisa, un tant soit peu, la catastrophe nationale de cette soirée-là).
Et tu comprends aisément, à l'aune de cette analyse patriotico-musicale; même affreux, sale, bête et méchant que tu es de venir lire pareilles inepties; qu'entre les deux camps, point de paix possible.
Définitivement.
11:48 Publié dans La triste marrade du jour | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : identité nationale, eric besson, luc chatel, ecoles, ecoliers, ministère de l'identité nationale, france, français, marseillaise, hymne nationale | |
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